Buddha Mathathe, membre du Conseil national exécutif de la SAFA, affronte une possible expulsion pour violation du code de communication de l’association et avoir terni sa réputation. Président de l’Association des légendes du football sud-africain, Mathathe a publiquement critiqué Danny Jordaan, président de la SAFA, l’accusant de violer les statuts de l’association et d’entraîner une perte de 1,3 million de rands pour l’organisation.
La SAFA interdit à ses membres non autorisés de parler au nom de l’association. Les interviews non autorisées de Mathathe, données à diverses stations de radio et sites web, sont considérées comme une violation de ce code, portant atteinte à l’association et à son président. Il a notamment accusé Jordaan et Lydia Monyepao, PDG de la SAFA, de malversations.
Lors de ces interviews, Mathathe a également demandé l’exclusion de Jordaan de la réunion ordinaire du Conseil national exécutif, citant des affaires de fraude et de vol le concernant. Mathathe avait suggéré qu’Irvin Khoza prenne temporairement la direction. Malgré ces appels, Jordaan a présidé la réunion, qui a été officiellement déclarée réussie malgré des tensions internes.
Jordaan est accusé d’avoir utilisé les fonds de la SAFA pour payer une société de relations publiques afin de gérer les crises médiatiques, y compris des accusations de viol. Bien que les charges initiales aient été abandonnées, il doit encore comparaître en août pour des accusations de fraude. Les déclarations publiques de Mathathe, faites avant que Jordaan ne soit reconnu coupable, ont fragilisé sa position au sein de la SAFA.
Bien que la SAFA ne puisse pas tenir de congrès ordinaire avant avril, l’expulsion potentielle de Mathathe pourrait y être discutée. Le PDG de la SAFA a refusé de commenter la situation, soulignant que la décision relevait du Conseil national exécutif.
D’autres membres de la SAFA, comme Gladwin White et Monde Montshiwa, font également face à des mesures disciplinaires similaires. Montshiwa aurait adouci sa position, ce qui pourrait l’épargner d’une expulsion. Quant à la succession potentielle de Jordaan, même si Dr Khoza est vice-président de SAFA, il ne peut pas briguer la succession car il n’a pas été élu à ce poste. Anastasia Tsichlas ou Linda Zwane pourraient être envisagées pour prendre la relève.
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