Eric Chelle, le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Nigeria, a suscité des interrogations à son arrivée. Son parcours peu médiatisé comprenait des matchs en France et quelques sélections avec l’équipe du Mali, qu’il a menée aux demi-finales de la dernière Coupe d’Afrique des Nations. À l’annonce de sa nomination, nombre de Nigérians, comme moi, ont été surpris.
Face au scepticisme ambiant, il faut se demander ce qu’ont vu les décideurs de la fédération nigériane pour le choisir. Certains pourraient y voir une stratégie inspirée par Clemens Westerhof, un entraineur ayant transformé les Super Eagles il y a des décennies, malgré un CV peu étoffé à son arrivée.
Depuis trois mois, Eric Chelle est devenu un personnage clé à suivre. Il est perçu comme une décision soit audacieuse, soit visionnaire. En peu de temps, il a commencé à établir ses méthodes : vivre au Nigeria, assister à des matchs locaux et intégrer des joueurs de la ligue nationale dans l’équipe.
Récemment, j’ai eu l’occasion de le rencontrer lors d’un dîner privé avec d’autres acteurs du football nigérian. Cette soirée fut riche en discussions et a révélé sa propension à écouter et à partager ses idées.
Bien que son objectif principal soit de qualifier le Nigeria pour la Coupe du Monde 2026, il est confronté à des obstacles financiers, n’ayant pas encore été rémunéré depuis son engagement. Une nouvelle liste de joueurs vient d’être annoncée, incluant quelques nouveautés et des figures familières. Tout le pays espère que sa stratégie portera ses fruits et l’encourage à réussir là où d’autres ont échoué.
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