La ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a récemment annoncé de nouvelles règles pour la reprise des activités dans l’arène. Lors d’une réunion tenue le mardi 18 mars, plusieurs décisions ont été prises. Parmi elles, les galas de lutte devront désormais se terminer avant 19 heures, avec le dernier combat débutant à 18 h 30. De plus, le nombre de billets disponibles par événement est limité à 20 000, ce qui est 2000 de moins que la capacité maximale de l’Arène nationale.
Gris Bordeaux, président de l’Association des lutteurs en activité, a exprimé son scepticisme vis-à-vis de ces mesures pour réduire les violences qui avaient précédemment entraîné la suspension de la couverture sécuritaire par le ministère de l’Intérieur. Dans une interview au Wal fadjri Quotidien, il a critiqué l’absence de sanctions envers les véritables fautifs. Selon lui, les promoteurs encombrent le programme avec des concerts de musiciens et trop de combats en une seule soirée. Il affirme : « Les lutteurs ne sont pas responsables de la situation. »
Gris Bordeaux a également souligné que des mesures similaires avaient déjà échoué par le passé. Il estime que la réunion du 18 mars n’aborde qu’une fraction des problèmes de l’arène nationale et devrait être suivie de discussions plus larges avec tous les acteurs concernés. Bien qu’il reconnaisse l’initiative du ministère des Sports, il juge cela insuffisant pour résoudre la violence dans l’arène.
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