Excellence,
Au nom des Nigérians, je vous adresse mes salutations. En 2002, j’ai été l’émissaire du président Olusegun Obasanjo, porteur de lettres pour quatre chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Lors de notre visite au Ghana, le président de l’époque, John Kofi Agyekum Kufour, a souligné l’influence du Nigeria sur la région, affirmant que lorsque le Nigeria « toussait », le reste de l’Afrique de l’Ouest « attrapait froid ». Le Nigeria avait alors beaucoup investi pour soutenir des pays africains et promouvoir l’unité sur le continent.
Le président Obasanjo proposait aux chefs d’État un projet ambitieux visant à rapprocher les 15 pays de la CEDEAO par un événement global, avec des infrastructures communes allant d’un super autoroute à un réseau ferroviaire reliant la région d’Ouest en Est. Malheureusement, ce plan, bien qu’ingénieux, n’a pas été mis en œuvre, jugé « trop beau pour être vrai » par certains décideurs.
Aujourd’hui, la CEDEAO est en crise, avec plusieurs États membres déclarant leur retrait. Votre rôle en tant que président de l’organisation est crucial pour surmonter cet obstacle. Vous êtes un leader visionnaire, à l’image de votre projet de super autoroute côtière au Nigeria, qui pourrait inspirer un renouveau économique régional.
Je vous encourage à considérer le potentiel du sport pour renforcer les liens entre les nations. Une initiative pourrait être l’organisation de « Jeux de l’amitié ouest-africaine », permettant aux jeunes de la région de se réunir. Cela pourrait favoriser la réconciliation où les armes ont échoué.
Je vous remercie pour l’attention portée à cette suggestion.
Votre dévoué sujet.
