L’entraîneur des Kaizer Chiefs, Nasreddine Nabi, a réfuté les allégations selon lesquelles les difficultés du club proviendraient de l’absence de représentants sud-africains dans son équipe technique. Nabi a affirmé avoir effectué une analyse approfondie de l’équipe et de la ligue à son arrivée. Selon lui, porter le maillot des Kaizer Chiefs suffit à intégrer pleinement le contexte du football sud-africain.
Nommé durant l’intersaison, le coach tunisien a choisi son propre staff technique, sans inclure de personnes ayant une expérience préalable en PSL. Cette décision a été critiquée, certains imputant la forme inconstante des Chiefs, notamment leur dixième défaite en championnat contre les Golden Arrows, à ce manque d’expertise locale.
En comparaison, le Mamelodi Sundowns a gardé Steve Komphela comme entraîneur adjoint et Kennedy Mweene comme entraîneur des gardiens après le départ de Manqoba Mngqithi. Orlando Pirates a également Mandla Ncikazi comme adjoint de Jose Riveiro. Ces exemples de succès sont souvent attribués à leur connaissance du championnat et de la mentalité des joueurs.
Pourtant, Nabi affirme que cela ne s’applique pas aux Chiefs, qui occupent actuellement la huitième place du classement avec 29 points en 23 matchs. « Je pense, et je le répète, les compétences n’ont pas de nationalité », a déclaré Nabi. « Avant de venir en Afrique du Sud, j’ai analysé tous les clubs de la PSL. Si vous me posez une question sur le match numéro 28, je vous donnerai les statistiques des Kaizer Chiefs, ce n’est pas un problème. »
Il a ajouté que le problème ne réside pas dans la nationalité et que son équipe, y compris Cédric Kaze, en est consciente. « Si vous êtes professionnel, vous n’avez pas besoin de beaucoup de temps pour analyser la PSL. »
La défaite contre les Arrows a marqué leur deuxième défaite consécutive. Les Chiefs espèrent retrouver la victoire en accueillant TS Galaxy, classé quatrième, au stade Peter Mokaba samedi à 19h00.
Laisser un commentaire