Le Sénégal regorge de talents en athlétisme mais rencontre des obstacles majeurs. La discipline souffre d’une gestion inefficace et d’un manque sévère de ressources financières et matérielles. Le budget alloué ne suffit souvent pas à couvrir les nécessités telles que les voyages, les équipements, et les salaires des entraîneurs.
Cependant, le pays commence à retrouver une certaine gloire avec trois médailles d’or aux derniers Championnats d’Afrique à Douala. Malgré ce succès, la vie des athlètes demeure précaire. De nombreux d’entre eux doivent jongler entre études, travail et entraînements, rendant leur progression difficile. Le financement des compétitions et des stages de préparation reste un problème crucial.
Cheikh Tidiane Diouf, recordman national du 400 m, souligne le besoin de soutien financier pour réaliser de bonnes performances. Les primes de compétition n’ont pas été réévaluées depuis plus de 20 ans, ce qui affecte la motivation des athlètes. Louis François Mendy, champion d’Afrique du 110 m haies, estime que les médailles ont une valeur symbolique immense mais regrette le manque de soutien systémique.
En somme, vivre de l’athlétisme au Sénégal est un défi. Les athlètes doivent souvent concilier leur passion avec des contraintes financières importantes. Selon certains, comme Frédéric Mendy et Saly Sarr, l’athlétisme peut être financièrement viable si les conditions sont réunies.
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