Depuis plusieurs mois, le gouvernement du Cameroun et la Fédération camerounaise mènent une guerre en interne. Et depuis le départ de Rigobert Song, cela va dans tous les sens.
Dernier rebondissement en date, l’ Etat avait décidé de nommer, sans prévenir la FECAFOOT, Marc Brys en tant que sélectionneur. De quoi étonner l’instance du football camerounais forcément qui avait répondu par un communiqué cinglant.
L’Etat contre attaque
Ce vendredi soir, l’État camerounais par l’intermédiaire de la ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi en a remis une couche s’attaquant encore une fois à sa propre fédération. «Les membres des structures d’encadrement des sélections sont recrutés, soit sur la base d’un contrat signé avec le Président de la Fédération Camerounaise de Football, après avis obligatoire du Ministre chargé des sports, soit sur la base d’une mise à disposition par l’État (…) Les trois candidatures soumises par vos soins, présentaient chacune des prétentions salariales exorbitantes, variant d’environ 1 milliard (1.500.000 euros) à 1,6 milliard de FCFA (2.500.000 euros) de rémunération (hors primes diverses) par an, soit respectivement en moyenne de 82 millions FCFA à 132 millions FCFA par mois. Ce qui représente des montants excessifs. (…) Au regard de l’imminence des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : nous vous tenons informé que le ministère des Sports a d’ores et déjà pris toutes les dispositions utiles et nécessaires, adéquates et appropriées […] pour l’entrée en fonction du nouvel entraineur-sélectionneur». Une lettre adressée à Samuel Eto’o qui marque une nouvelle étape dans ce conflit qui risque de faire couler beaucoup d’encres.