Gris Bordeaux, une figure éminente dans le monde de la lutte sénégalaise, a exprimé son accord avec les nouvelles mesures sécuritaires mises en place après un incident tragique survenu lors d’un combat entre Ama Baldé et Franc le 1er janvier. Cet événement avait été marqué par des actes de vandalisme, entraînant des perturbations majeures et la perte tragique d’une vie humaine. En réaction, la Police a temporairement suspendu sa couverture sécuritaire des combats de lutte.
Pour faire face à cette situation, le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG), dirigé par le président Malick Ngom, a introduit des réformes organisationnelles. Les acteurs clés du domaine, y compris les promoteurs, managers, et communicateurs traditionnels, ont été consultés pour établir un nouveau protocole. Désormais, les combats préliminaires commenceront à 16h et les combats principaux devront se terminer avant 19h, afin d’éviter tout débordement nocturne et de faciliter le contrôle par les forces de l’ordre.
En tant que président des lutteurs en activité, Gris Bordeaux a publiquement soutenu ces réformes, soulignant leur nécessité et leur bénéfice à long terme pour la lutte sénégalaise. Selon lui, la lutte est un moteur de développement économique, nourrissant de nombreuses familles, et ne doit pas être entachée par des incidents isolés. Il a souligné l’importance de l’unité et du dialogue parmi les acteurs de la lutte pour préserver cette discipline et ses valeurs.
Gris Bordeaux a également appelé à la discipline et à la responsabilité des acteurs de la lutte. Il insiste sur le respect strict des nouveaux horaires, la sensibilisation des supporters à se comporter de manière appropriée, et une collaboration étroite avec les forces de l’ordre. Il voit ce protocole comme essentiel pour rétablir la confiance avec la police et permettre à la lutte sénégalaise de progresser vers un plus grand professionnalisme.
Avec sa prise de parole, Gris Bordeaux incarne un leadership fort et visionnaire, encourageant l’application des mesures du CNG et prônant une responsabilité collective parmi les acteurs de la lutte.