Les amateurs de lutte au Sénégal vont bientôt pouvoir retrouver leur sport favori, mais avec de nouvelles règles. Pour améliorer l’organisation et la sécurité dans les arènes, le Comité national de gestion de la lutte (CNGL) a annoncé des changements. Cette décision fait suite au retrait de la police de la sécurité lors des événements de lutte. Des concertations ont eu lieu entre le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et les acteurs de la lutte, aboutissant à ces nouvelles mesures.
Parmi les réformes adoptées, plusieurs points importants ont été soulignés :
- L’organisation des combats a été précisée. Le premier combat commencera à 16 heures et le combat principal devra débuter au plus tard à 18h30.
- Une limitation du nombre de spectateurs a été fixée à 20 000, avec un contrôle rigoureux des billets en coopération avec la police.
- Les itinéraires des lutteurs seront planifiés à l’avance, et ceux-ci devront se rendre directement à leur zone de préparation dès leur arrivée.
- Les présentations de drapeaux et parrains ne se feront plus dans l’aire de combat.
- Tout lutteur arrivant en retard perdra son droit à une danse rituelle.
Le CNGL appelle à la responsabilité de tous les acteurs, y compris les organisateurs, lutteurs et spectateurs, pour respecter ces nouvelles directives. Cela est essentiel pour garantir la sécurité et le bon déroulement des galas de lutte, un sport profondément enraciné dans la culture sénégalaise.
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