Au Sénégal, les arts martiaux mixtes, ou Mma, gagnent en popularité et offrent de nouvelles opportunités aux lutteurs traditionnels. Ce sport, qui mélange disciplines comme le jiu-jitsu et la boxe, attire de nombreux talents locaux. Des figures telles que Bombardier et Siteu se sont brillamment illustrées sur la scène internationale, mettant en lumière le potentiel sénégalais dans ce domaine.
La lutte, véritable tradition et passion nationale au Sénégal, est depuis longtemps un moyen d’aspirer à un avenir plus brillant. Cependant, le Mma, anciennement connu sous le nom de « free fight », suscite un intérêt croissant, à la fois au niveau amateur et professionnel. Des athlètes sénégalais brillent dans ce sport mondial, avec notamment Bertrand Amoussou, un pionnier du Mma en France, qui a contribué à sa légalisation en 2020.
La naissance officielle du Mma professionnel sénégalais remonte à 2018, avec un combat marquant entre deux Sénégalais en Suisse. Depuis, des lutteurs comme Siteu ont cherché à percer dans ce domaine, même si le parcours n’est pas toujours sans embûches.
Des valeurs sûres telles que « Reug Reug » et Tafsir Bâ continuent de représenter fièrement le Sénégal sur la scène internationale. Leur succès met en lumière le potentiel du pays dans le Mma. En dépit des défis, de nombreux lutteurs voient dans le Mma une occasion de renouer avec la réussite et de bénéficier des avantages économiques qu’il offre.
Pourtant, malgré l’engouement, la légalisation du Mma au Sénégal se fait attendre. Des initiatives sont en cours, et il est espéré qu’une reconnaissance officielle viendra stimuler encore plus cette discipline. En outre, la création d’une ligue africaine par Éric Favre pourrait renforcer la présence africaine dans les compétitions mondiales de Mma.