Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a augmenté de seulement 0,2 % au deuxième trimestre de l’année, un taux de croissance inférieur à celui observé en Allemagne. Cette progression limitée fait suite à une stagnation observée lors du premier trimestre 2023. Le pays a également connu un déséquilibre de son commerce extérieur, avec un dollar faible contribuant à ce phénomène. Ce ralentissement économique est en partie dû à des tensions généralisées sur le marché du travail, entraînant une forte augmentation des salaires et la poursuite de la grève dans certains secteurs économiques. Parallèlement, le PIB des États-Unis a augmenté de 2,4 % au cours de la même période, atteignant pratiquement son niveau d’avant la pandémie. Cette situation contraste avec celle de la zone euro, qui a enregistré une croissance de seulement 0,3 % au deuxième trimestre, la Suisse étant le seul pays du bloc à avoir vu son PIB diminuer. Pour l’année 2024, le FMI prévoit un ralentissement de la croissance mondiale à 3 %, bien que la croissance mondiale reste résiliente à moyen terme. La pandémie de coronavirus, la montée de l’inflation et les tensions géopolitiques ont contribué à la fragilité de l’économie mondiale ces dernières années. La résurgence du virus en Chine et la récession suisse pourraient également affecter l’économie mondiale. Le FMI souligne que les gouvernements doivent rester vigilants et surveiller attentivement leur politique monétaire pour éviter des turbulences économiques. La croissance devrait être plus faible en 2023 dans de nombreuses économies, en raison des conséquences persistantes de la pandémie, de la récession dans la zone euro et des conditions économiques mondiales incertaines.
