Lors du dernier match à domicile contre Arsenal, le manager d’Aston Villa, Unai Emery, avait déjà porté un coup aux espoirs de titre de son ancienne équipe en avril dernier. Cette fois-ci, l’entraîneur espagnol n’est pas directement responsable de ce nouveau revers pour les Gunners. C’est l’ancien gardien d’Arsenal, Emiliano Martinez, qui a joué un rôle clé en les empêchant de repartir avec une victoire, alors qu’Arsenal avait mené 2-0 grâce à des buts de Gabriel Martinelli et Kai Havertz.
Les Gunners semblaient bien partis pour une victoire tranquille avec ces deux buts venus de chaque côté de la mi-temps. Cependant, Aston Villa a rapidement réagi avec deux buts sur centres, signés Youri Tielemans et Ollie Watkins, profitant de l’absence en défense d’Arsenal de William Saliba, blessé. Les statistiques montrent qu’Arsenal gagne 74% de ses matchs avec Saliba contre seulement 45% sans lui. Les deux buts de Villa sont venus des zones que Saliba aurait normalement occupées pour dégager le ballon.
Le résultat le plus significatif est qu’Arsenal a perdu deux points alors que Liverpool, leader du championnat, a réussi à arracher un nul in extremis contre Brentford. Liverpool pourrait creuser l’écart à neuf points en cas de victoire lors de son match en retard.
Martinez a multiplié les arrêts spectaculaires dans le temps additionnel, alors qu’Arsenal poussait désespérément pour un but salvateur. De plus, Villa a été sauvée par une décision du VAR qui a refusé un but de Mikel Merino en fin de match, après que le ballon ait touché la main de Havertz de manière accidentelle.
Martinelli a ouvert le score après 35 minutes de jeu, poursuivant ainsi sa bonne forme. Avec peu de solutions sur le banc pour renforcer leur attaque, Arsenal a doublé la mise grâce à une superbe finition d’Havertz en seconde période. Malheureusement, une défense laxiste a permis à Villa de revenir dans le match. Merino n’a pas pu empêcher Tielemans de réduire le score à la 68e minute, et Havertz a mal jugé un centre, laissant Watkins marquer d’une belle volée.
Malgré de nombreuses occasions de reprendre l’avantage, Arsenal a une fois de plus montré ses limites cette saison en matière de finition, gaspillant ainsi plusieurs opportunités de buts.
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