Au Nigeria, la vie a été extrêmement difficile pour beaucoup. Cependant, malgré les nombreux défis à surmonter, les Nigérians parviennent à terminer l’année 2024 avec l’espoir que la nouvelle année apportera de meilleures nouvelles. Cette conviction s’ancre dans une appréciation spirituelle de la vie.
À l’approche de 2025, j’effectue mon rituel de fin d’année : une prière de gratitude pour tout ce que l’année écoulée m’a offert et ce que la nouvelle année m’apportera. Chaque année, je me tourne vers la philosophie, utilisant le sport comme véhicule dans ma quête existentielle.
Dans ma vision de l’existence, bien que la vie soit complexe, elle suit une logique simple : une polarité universelle, où chaque action entraîne une réaction. Dans ce monde sans fin, l’existence n’a pas de début — « elle est ».
Cette réflexion me conduit à accepter que l’humanité ne peut jamais connaître de certitudes absolues. Cette humilité nourrit mes résolutions et prières pour 2025.
Pour l’année à venir, je sens que le sport nigérian connaîtra un renouveau. Après une année 2024 peu fructueuse, de nombreux signes annoncent un changement de direction. L’accent pourrait passer de la victoire en compétition au développement des talents, avec des améliorations dans les infrastructures et la formation des découvreurs de talents.
Les leçons tirées des Jeux militaires africains de 2024 montrent que des partenariats public-privé pourraient être la voie à suivre pour améliorer les infrastructures sportives sans épuiser les ressources nationales. Des stades comme le MKO Abiola à Abuja et le Liberty Stadium à Ibadan seront concédés à des développeurs privés.
Le retour au sport institutionnel nécessitera une politique nationale pour en garantir l’adoption, avec une participation accrue des sports scolaires, universitaires, militaires et paramilitaires. Mon projet pour 2025 est de soutenir cette vision en faisant de l’Académie internationale de sport Segun Odegbami un modèle national.
Puisse 2025 apporter de riches moissons à tous !