Le Tour du Faso a été retiré du calendrier de l’Union cycliste internationale (UCI) en raison de la présence de l’équipe russe CSK de Moscou. En réponse à cette décision, les autorités burkinabè ont réaffirmé leur souveraineté, déclarant leur droit à inviter qui elles souhaitent.
Bassolma Bazié, ministre d’État du Burkina Faso, s’est exprimé après la troisième étape de la course, remportée par un cycliste russe. Devant une foule à Koudougou, il a insisté sur la liberté du Burkina Faso à choisir ses participants sans pression extérieure.
Il a affirmé que la souveraineté s’applique à tous les domaines, y compris le sport, et que le pays est maître de son destin. « Le Tour du Faso n’est ni le Tour de l’Europe ni le Tour des États-Unis, c’est notre course avec nos amis, » a-t-il insisté.
Critiquant l’ingérence politique dans le sport, Bazié a souligné l’incohérence de ceux qui prônent la séparation des deux domaines. « Le Tour se déroule bien, même sans le label international, » a-t-il conclu.
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