Me Moustapha Kamara a annoncé sa candidature à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF). L’Assemblée générale élective est prévue pour le 2 août. Actuellement président du Coton club de Tambacounda, Kamara vise à succéder à Me Augustin Senghor, en poste depuis plusieurs mandats. Avocat et professeur de droit du sport, il détient un MBA en management sportif.
« L’heure de l’alternance a sonné », a-t-il déclaré, exposant sa vision d’une fédération modernisée avec une gouvernance « rigoureuse, transparente et inclusive ». Son programme, intitulé « Le football pour tous », aspire à transformer les succès sportifs en croissance économique pour l’ensemble du football sénégalais.
Kamara a affirmé que sa candidature n’est pas motivée par une ambition personnelle, mais par une longue réflexion et un programme mûri basé sur son expérience internationale. Il propose de consolider les acquis du président sortant tout en transformant la fédération pour assurer une croissance durable pour les clubs et les acteurs locaux.
Pour convaincre les votants, il a entamé des discussions avec divers acteurs du football, des anciens joueurs aux autorités locales. Selon lui, il y a une demande généralisée pour un changement à la tête de la fédération, accompagné d’un nouveau programme axé sur la croissance économique.
Kamara propose une réforme de la gouvernance de la fédération, inspirée des bonnes pratiques internationales. Il suggère la création de nouveaux postes, comme un vice-président exécutif et un directeur général, pour séparer les fonctions exécutives des tâches administratives.
Il souligne que la gouvernance doit s’aligner sur les standards internationaux et propose d’adapter les statuts de la fédération en ce sens. Son programme, « Le football pour tous », se concentre sur la gouvernance, le développement inclusif et la croissance économique, en impliquant tous les acteurs du football sénégalais.
Pour financer ce programme ambitieux, Kamara parle de partenariats avec des fonds d’investissement et d’opérateurs économiques locaux et internationaux. Il envisage également une transformation du modèle économique des clubs sénégalais pour les rendre plus indépendants financièrement.
Concernant le développement du football local, il propose des solutions inspirées d’autres pays africains, comme la mise à disposition de bus pour les clubs. Sa vision inclut également la sécurité dans les stades et l’amélioration de la compétitivité des clubs par le biais de la digitalisation.
Kamara insiste sur la nécessité de faire du Sénégal un acteur majeur dans le sport africain et international, renforçant notamment les relations avec d’autres fédérations africaines. Il conclut en appelant les présidents de club et de ligue à voter pour le changement qu’il propose, soulignant l’importance d’un programme solide et aligné sur les aspirations des acteurs du football et du peuple sénégalais.