La tendance se confirme ou est confirmé par Nampalys Mendy. En effet tout le monde parle de l’importance qu’une sélection nationale peut avoir sur la carrière d’un joueur professionnel. Pour certains même répondre à une sélection les permet de se retrouver et de charger leur mental à côté des coéquipiers. C’est le cas de Nampalys Mendy qui raconte tout le bien que la tanière des Lions lui apporte.
Transféré depuis le début de la saison au RC Lens Nampalys est revenu sur ces années de Leicester et sur la phase très difficile qu’il a dû traversé. Ainsi Mendy déclare que : «J’ai raté plusieurs mois et j’ai dû me faire réopérer, une saison quasi blanche. Après ma rééducation, j’ai été prêté à Nice (2017-2018), où j’ai pu retrouver un peu mon niveau, et Claude Puel a signé à Leicester entre-temps. À mon retour, j’ai enfin pu gagner ma place, tout se passait alors très bien, jusqu’à ce que Puel se fasse virer (en février 2019). Un autre coach est arrivé (Brendan Rodgers), et il m’a progressivement mis de côté (…). J’ai connu des moments vraiment pas faciles… Cet été, j’étais seul à Toulon, avec un préparateur physique. J’ai eu quelques sollicitations, mais pas forcément ce que je voulais. J’ai eu envie de baisser les bras parfois. Mais je me suis accroché. Je n’ai jamais eu peur de devoir arrêter ma carrière mais je craignais de devoir m’engager dans un club par défaut ».
«J’ai raté les deux premiers matchs pour cause de COVID. Mais au final, on la gagne et je finis dans l’équipe type du tournoi. C’est une vraie fierté, surtout après les six mois que je venais de vivre. Retrouver ce groupe, avec cette mentalité, ça m’a redonné de la confiance. Quand on voit un gars comme Sadio Mané tous les jours à la salle, c’est inspirant. Les épreuves à Leicester m’ont fait grandir en tant qu’homme», indique Mendy. Désormais dans les rangs de Lens où il l’a rejoint cet été, le champion d’Afrique retrouve désormais ses sensations pour celui qui pensait même arrêter sa carrière «Ça a été rapide, mais ici les entraînements sont si intenses que ça permet de se préparer plus vite. Personne ne triche. Il n’y a que de la générosité. C’est la clé. Tout le monde court, les jeunes, les vieux, tu es obligé de te mettre dans le bain. Si tu fais semblant, ça fait tache. Le groupe est sûr de sa force, c’est incroyable. Je retrouve un peu la confiance que j’avais à Nice, avec beaucoup d’entraide»