Dans une intervention récente, les lutteurs sénégalais Valdo et Armée ont exprimé leur déception suite à la suspension d’un de leurs combats. Cette décision de la commission de lutte du Sénégal intervient après des soupçons de malversations autour de l’organisation de l’événement.
Valdo a vivement critiqué la décision de suspension, la qualifiant d’irréfléchie. Il a pointé du doigt la commission, affirmant qu’elle pénalise les lutteurs qui se sont entraînés intensément pour ce combat. « Toutes les autorités sont réunies ici, on respecte tout le monde », a-t-il déclaré, suggérant que la commission n’a pas consulté les organisateurs avant de prendre sa décision.
De son côté, Armée a également exprimé son mécontentement, qualifiant la suspension de « vraiment logique ». Il a souligné l’importance des investissements déjà réalisés pour l’organisation du combat, soutenant que tout a été fait dans les règles et que la décision pourrait nuire à l’intérêt du public pour la lutte.
Malgré leurs critiques, Valdo et Armée ont tous deux demandé au ministre des Sports de revoir la décision. Toutefois, la commission semble déterminée à maintenir la suspension pour lutter contre les pratiques douteuses dans le milieu de la lutte sénégalaise.
Cette situation met en lumière les tensions récurrentes entre les organisateurs de combats de lutte et les instances de régulation au Sénégal. Elle soulève également des questions sur la transparence et l’intégrité dans l’organisation de ces événements sportifs populaires.
Pour le moment, l’issue de cette situation reste incertaine, et les lutteurs, comme les spectateurs, attendent des clarifications de la part des autorités compétentes.
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