Les rêves peuvent se réaliser, et c’est le cas pour Barry Ferguson. Le 25 février, il prendra place dans la salle de presse en tant qu’entraîneur par intérim des Rangers, une ambition qu’il nourrit depuis qu’il a pris sa retraite en 2015.
Son parcours de dix ans a été semé d’embûches, sa carrière de coach ayant souvent été freinée par des joueurs incapables de reproduire ne serait-ce qu’une partie de sa qualité de joueur. En 2025, il est confronté à la tâche massive de tirer le meilleur d’un groupe qui n’a pas réussi et qui a déjà coûté à un autre entraîneur son poste à Ibrox.
Avec ses anciens coéquipiers dans le staff, Ferguson doit motiver une équipe qui n’a pas su relever le défi contre St Mirren, 24 heures après une défaite du Celtic contre Hibs à Édimbourg. Sa capacité à bien parler de football sera mise à l’épreuve avec cet effectif actuellement en sous-performance.
Si Ferguson et ses collègues, tels que Doddsy et Greegsy, seraient dans l’équipe actuelle à leur apogée, la question est de savoir s’ils peuvent former. Ferguson sait que quelques bons résultats pourraient convaincre les fans des Rangers de la qualité de l’équipe, et lui donner une chance de décrocher le poste à plein temps.
Malgré certaines perceptions négatives, Ferguson est reconnu comme un homme décent et mature. Bien qu’il puisse susciter une étincelle à court terme, il reste à voir si cela suffira à convaincre les supporters et les dirigeants de lui offrir le poste à long terme.
Le défi principal à court terme sera le Celtic, en bonne voie pour remporter le titre. Les fans des Rangers, ne veulent pas voir leur équipe s’incliner sans combattre lors des prochains matchs importants. Si Ferguson parvient à marquer les esprits lors de ces rencontres, et dans une nuit européenne spéciale, son rêve pourrait se prolonger au-delà de l’été.
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