La semaine dernière, j’ai trouvé un vieil article d’un journal avec les portraits de joueurs de football des finalistes de la Coupe FA de 1975 au Nigeria : Rangers FC et Shooting Stars FC. Ces images ont ravivé des souvenirs d’un jour mémorable pour moi, où j’ai dû quitter précipitamment un examen pour rejoindre mon équipe à Lagos. Cette journée reste gravée dans l’histoire des supporters.
En regardant ces portraits publiés sur les réseaux sociaux, j’ai pris conscience d’une réalité troublante au Nigeria : le sort des anciens héros sportifs. Sur les 22 joueurs de la finale, seuls deux membres de Shooting Stars et quatre de Rangers sont encore en vie. La plupart sont morts jeunes, entre 30 et 50 ans, avec très peu dépassant les 60 ans.
Récemment, Moses Effiong, champion d’Afrique 1980, est décédé à 65 ans, suivi d’Ayo Ogunlana, membre des équipes de 1980 et 1984, à 67 ans. Pourquoi tant d’anciens footballeurs meurent-ils jeunes ? Est-ce un phénomène commun à d’autres sports également ?
Il est urgent de mener une enquête scientifique pour comprendre cette situation. L’ancien président Goodluck Jonathan a récemment souligné la précarité de ces anciens athlètes et a appelé à la création d’un fonds pour leur bien-être.
Le passage d’une carrière sportive à la retraite est souvent difficile. De nombreux sportifs se retrouvent sans plan et passent rapidement de la richesse à la pauvreté. Cette transition est d’autant plus complexe qu’elle touche aussi bien les anciens sportifs éduqués que ceux qui le sont moins.
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