En été 1980, alors que les Jeux olympiques étaient sur le point de se tenir à Moscou, le monde se trouvait en crise. En réaction à l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS, le président américain Jimmy Carter a choisi de boycotter les Jeux, suivant l’exemple des pays africains en 1976 qui utilisaient le sport pour dénoncer une injustice mondiale.
Jimmy Carter a sacrifié les rêves de 447 athlètes américains d’aller aux Jeux de Moscou pour une cause éloignée du sport. Contrairement aux athlètes britanniques qui ont participé en tant qu’individus, les Américains ont payé le prix ultime.
Deux semaines avant son décès, des hommages ont rappelé comment Carter a reconnu le sacrifice de ces athlètes en les décorant de la plus haute distinction civile au pays, après les avoir reçus à la Maison Blanche.
En 1976, à Montréal, des pays africains dirigés par le Nigeria ont boycotté les Jeux pour protester contre l’apartheid en Afrique du Sud. Ce boycottage a entraîné l’exclusion de nombreux athlètes africains sans aucune compensation._Ils sont restés ignorés jusqu’à l’initiative d’Allen Onyema
Allen Onyema, inspiré par Carter, a honoré les athlètes nigérians de 1976 en construisant une structure dédiée à leur sacrifice à Lagos. Il a également nommé ces athlètes ambassadeurs de sa compagnie aérienne, leur offrant des vols gratuits à vie.
Le souvenir de Jimmy Carter et les actions d’Allen Onyema illustrent l’importance de reconnaître ceux qui sacrifient leurs rêves pour des idéaux supérieurs.
